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Les 6 fausses idées à déconstruire sur le coaching


Chacun de nous a peut être entendu une de ces phrases, il est temps de se débarrasser des clichés en tout genre, des idées toutes faites et de rétablir la vérité.




Faire appel à un coach c'est un aveu de faiblesse !


Si l'état d'esprit est en changement, il n'est toujours pas courant d'afficher haut et fort que l'on fait appel à un coach.

Alors qu'il est de bon ton d'entendre dire un collaborateur anglo-saxon (avec l'accent svp)"je travaille avec mon coach parce que je veux être plus performant", un salarié français se fera plus discret. Il travaillera dans l'ombre, verra le fruit de ses efforts récompensés, sera félicité mais ne dira pas spontanément qu'il a été aidé.

Tout est une question de point de vue et de culture. Est-ce que vouloir être accompagné sur un projet ou vers un dépassement de soi relève de la faiblesse ?


Tout le monde peut suivre un coaching !


Pour entamer un processus de coaching, il est nécessaire d'être stable psychiquement. Un de mes professeurs, utilisait cette jolie métaphore pour illustrer ce fait : Pour entamer la rénovation d'une maison, il est nécessaire d'avoir des bases solides, une bonne charpente.

C'est un aspect sur lequel chaque coach doit marquer un point de vigilance. Il devra être en mesure de conseiller à son client d'entamer une démarche thérapeutique en amont ou en parallèle du coaching.


Coaching, thérapie, c'est la même chose !

  • Le "pourquoi" versus le "comment" : la démarche de changement est commune aux deux pratiques. Le coach n'est pas un soignant, il ne traitera pas vos blessures passées mais vous fera capitaliser sur vos ressources présentes pour améliorer votre futur. Il est courant d'expliquer que nous, coach, ne traitons pas le "pourquoi" mais cherchons à faire émerger le "comment".

  • Un "patient" versus un "client" : un thérapeute va engager un processus de soin pour son patient. Le coach accompagnera son client sur un processus de coaching.

  • La durée des séances : Au démarrage d'une thérapie, le patient ne connaît pas le temps qui lui sera nécessaire pour sa guérison. En coaching, le nombre de séances et d'heures est défini au préalable avec un engagement des 2 parties. Ceci a la vertu d'avoir un aspect catalyseur car extrêmement motivant et engageant.

  • La mesurabilité du résultat : la posture du coach est neutre, comme celle du thérapeute. Cependant, le coaching est défini comme un projet avec un objectif et des résultats mesurables et observables. Il y a une phase de début et de fin.

Le coaching professionnel est réservé aux grands patrons !


Le coaching professionnel se démocratise (+36% depuis 5 ans*) et n’est plus réservé qu’aux dirigeants et aux grandes entreprises. Quel est le public concerné?

  • Le manager : l'étude montre que le client type à environ 40 ans a pour objectif de faire réussir ses collaborateurs et son entreprise. Les millenials, qui font partie de ses collaborateurs, attendent d'ailleurs de leur leader qu'il soit attentif à les faire grandir.

  • Les jeunes embauchés : le coaching devient un critère pour choisir son entreprise. 75% des jeunes embauchés s’attendent à être coachés pour progresser.

  • L'entreprise dans son écosystème : de manière macro, pour réussir les transformations structurelles et conjoncturelles, répondre aux besoins d'agilité et de responsabilité sociétale, le coaching accompagne l'entreprise sur ses vastes sujets.

Mes propos vont être dévoilés à mon chef ou aux RH !


La confidentialité est clé dans le coaching, notamment lorsque l'entreprise est à l'origine de la demande.

Certains managers ou DRH n'hésiteront pas à questionner sur l'avancée du processus. Cependant, les échanges qui s'effectueront entre le coach, le coaché et le N+1 se feront en 2 temps. Lors de l'entretien de démarrage pour définir les objectifs et en session de clôture pour formaliser les résultats.


Les coachs sont des charlatans !


Le Larousse définit le charlatan comme suit : Guérisseur ou médecin ignorant et sans conscience.

Le métier de coach s'est largement étendu à différents domaines : sportif, professionnel, personnel, de vie, nutritionnel, amoureux...

Bien que le spectre d'intervention soit large, c'est un métier de professionnels, il est, depuis 2016 reconnu par l'Etat et encadré par un code de déontologie qui sert à protéger les intérêts du client.

Etre coach implique le fait d'avoir suivi une formation, acquis une certification, et être en mise à jour constante de ses connaissances. Par ailleurs, un coach doit échanger avec ses pairs sur sa pratique, se former et de se faire superviser. C'est un métier rigoureux. Qui a parlé d'ignorant et sans conscience?

Afin d'éviter un écueil, je ne pourrais que vous conseiller d'échanger au préalable avec le professionnel que vous aurez choisi sur un format conversationnel. Il ne faut pas hésiter non plus à solliciter 1 ou 2 "appels découverte" auprès d'autres confrères. Il est important que le feeling et la confiance passent.


Et pour terminer, des faits, des chiffres, du tangible !

Les chiffres de l'ICF* indiquent que :

  • 80% des personnes ayant été assisté par un coach dans le milieu professionnel constatent une amélioration de leur confiance en eux,

  • 70% une augmentation de leur performance au travail.

  • 86% des entreprises ayant mis à disposition des coachs pour leurs collaborateurs affirment qu'elles répéteraient leur investissement.

*source : étude mondiale 2020 menée par l'ICF (International Coach Fédération, première fédération sur le marché du coaching présente dans plus de 100 pays) et Pricewaterhouse PWC. L’objet de cette étude vise à quantifier le déploiement du coaching et sa valeur dans le monde.

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